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Par iciAméliorer les transports publics frontaliers pour désengorger les villes du Haut
Améliorer les transports publics frontaliers pour désengorger les villes du Haut
Les députés neuchâtelois ont accepté mardi un postulat qui demande de renforcer l'usage des transports publics dans la mobilité transfrontalière. Les Montagnes neuchâteloises sont actuellement engorgées à certaines heures par le trafic pendulaire individuel.
Les députés neuchâtelois ont accepté ce mardi 2 mai un postulat du Vert Marc Fatton, qui demande de renforcer l'usage des transports publics dans la mobilité transfrontalière. Les Montagnes neuchâteloises sont actuellement engorgées à certaines heures par le trafic pendulaire individuel.
Le député Vert milite pour la création de lignes de bus transfrontalières à haut niveau de service visant les personnes domiciliées en France et en Suisse qui traversent régulièrement la frontière. Ces lignes de bus doivent être pensées à la fois comme une offre de rabattement à destination des gares et comme une opportunité pour rejoindre directement la destination finale.
Selon le texte, le réseau TransN de bus et de trains devrait être étendu au périmètre de l’agglomération urbaine du Doubs, situé en France voisine. Le postulat demande le développement des fréquences de la liaison ferroviaire directe Neuchâtel, Travers, Les Verrières, Pontarlier-Frasne et de celle reliant La Chaux-de-Fonds à Morteau.
Une desserte par bus pourrait être créée entre Maîche, Charquemont, Biaufond et La Chaux-de-Fonds. Le prolongement de la ligne CarPostal qui va aux Brenets pourrait se prolonger jusqu'à Villers-le-Lac.
Défi du co-financement français
Le Conseil d'Etat a expliqué n'être pas opposé au postulat, mais qu'il ne l'a pas attendu pour faire des efforts. Le maintien de la ligne entre Neuchâtel-Frasne, permettant de relier Paris, est «un défi» pour obtenir le co-financement du côté français, a expliqué Laurent Favre, conseiller d'Etat en charge du développement territorial.
Le canton de Neuchâtel a augmenté sa contribution à 1 million de francs. La part de la Confédération se monte à 400 000 francs.