Le covoiturage dans l'Arc jurassien

Elle n’y va pas par quatre chemins la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT) de la Région Bourgogne/Franche-Comté. Ne veut absolument pas revivre « les décisions péremptoires de la Région, certes autorité organisatrice des transports régionaux, qui ont conduit par exemple à la diminution de la desserte de la halte ferroviaire de Franois et/ou à la remise en service de la ligne Belfort Delle avec une offre inadaptée ». Dans la ligne de mire, les récents échanges assez corsés entre élus à propos de la ligne des Horlogers.

« Il est temps que le dialogue entre institutionnels reprenne afin de définir l’exploitation rationnelle de cette ligne périurbaine entre le plateau et Besançon, intégrée à l’étoile ferroviaire de Besançon ; ligne de desserte des territoires, de la communauté de communes Loue Lison, du Pays des Portes du Haut-Doubs et du bassin de vie de Morteau ; ligne de liaison transfrontalière et de liaison internationale entre Paris, notre Région et la Suisse ».

                 « La même somme dans le prochain CPER »                

Pour la FNAUT, la démarche de la Région et de la SNCF « n’est pas normale. Quand on ouvre une ligne, on consulte au moins les usagers ! » Elle attend également que « la même somme, c’est-à-dire 55 M€, soit investie sur la ligne des Horlogers dans le futur contrat de plan État-Région ». La FNAUT BFC exprime « sa satisfaction par rapport à la démarche engagée par les élus de l’ensemble de la ligne y compris côté suisse, mais attend donc, dans le cadre de comités de partenaires des bassins de mobilité institués par la Loi d’orientation des mobilités (LOM), mais aussi de la révision du Plan de mobilité de Grand Besançon Métropole, la définition d’un schéma de mobilité dont la ligne des Horlogers serait l’axe structurant ». C’est, selon elle, « la condition pour un transfert modal significatif, indispensable à la transition énergétique et à l’aménagement du territoire ».