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Franche-Comté. Télévision : Mouthe et le Haut-Doubs attendent la série Polar Park, diffusée sur Arte
24 octobre 2023

Franche-Comté. Télévision : Mouthe et le Haut-Doubs attendent la série Polar Park, diffusée sur Arte

Divertissement

L’attente aura été longue, entre les premières prises et la diffusion de Polar Park, série qui a été écrite et réalisée par Gérald Hustache-Mathieu. Les trois premiers épisodes seront proposés sur Arte jeudi 2 novembre en soirée, les trois derniers une semaine après, jeudi 9 novembre. Et dès ce mercredi 25 octobre, sur la plateforme arte.tv pour les plus impatients.

À commencer par ceux qui ont eu participé au tournage, comme Myriam Bournel-Bosson, alors patronne de la brasserie La Bousse à  Morteau (elle a passé la main il y a deux semaines), rebaptisée pour l’occasion Le Bar des Flocons. « Je suis impatiente de voir, j’ai vécu une expérience formidable », confie « Mimi ». « Quand l’équipe de tournage est arrivée en novembre 2021, je me suis sentie envahie… Il y avait une équipe de 80 personnes ! Et quand ils sont repartis, je me suis sentie abandonnée… »

À La Bousse, le « seul rayon de soleil »

Elle a participé comme figurante et comme silhouette, mais c’est son immersion dans le tournage qu’elle gardera en mémoire. « Les acteurs, l’équipe technique, ils ont été très sympas, très disponibles et puis Gérald, le réalisateur, c’est quelqu’un de super, de solaire. Il m’a même appelé il y a quelques jours ! Et la période était particulière, avec le pass sanitaire, le restaurant qui vivotait… Ce tournage a été le seul rayon de soleil à l’époque ! »

Certains étaient déjà là dix ans auparavant, pour le tournage de Poupoupidou. C’est le cas de Florent Brischoux, qui donne la réplique à Jean-Paul Rouve dans une scène à l’hôpital : « Ça veut dire que je n’ai pas été coupé au montage… Bonne nouvelle ! » s’amuse celui qui avait fait l’oraison funèbre de l’enterrement dans Poupoupidou. « On était dans une église pas chauffée, il faisait un froid glacial ! Cette fois, j’étais bien au chaud. Et pour les besoins de la scène, j’ai pris l’ascenseur une dizaine de fois avec Jean-Paul. On a tous été invité pour la première, mardi dernier dans un cinéma parisien, je n’ai pas pu faire l’aller-retour malheureusement. Les critiques que j’ai vues sont très bonnes, c’est cool. »

Charles Bulle, le « François Damiens du Haut-Doubs »

Originaire des Fourgs, où se sont déroulées de nombreuses scènes, Charles Bulle est désormais basé à Lons-le-Saunier. Il est comédien mais son truc à lui, c’est le théâtre de rue. « J’ai vu que le tournage se déroulait en hiver, une période creuse pour moi, j’ai envoyé des vidéos. » C’est haut la main qu’il a décroché le rôle de gérant du camping. « Gérald m’a demandé de porter la chemise que j’avais dans ma self-tape. Je n’ai tourné que deux jours mais j’ai beaucoup appris sur la façon d’aborder le jeu et on a bien accroché. » À tel point que le réalisateur s’est mis en tête de trouver un agent à celui qu’il décrit comme « le François Damiens du Haut-Doubs », rien que ça. « Pourquoi pas, je suis preneur ! »

Pour Mouthe, « c’est extrêmement positif »

Polar Park, c’est le parc polaire de Gilles Malloire, à Chaux-Neuve, où s’ouvre la série. « On a fait beaucoup de scènes au parc », se souvient-il. « Un tournage, c’est une grosse machine et j’ai été un peu “chiant” avec eux, quand les idées du scénario pouvaient perturber les animaux. Ce sont eux, les animaux, qui ont donné le tempo ! Je ne sais pas ce que donnera la série, mais il y aura des images magnifiques, c’est sûr… »

Si des plans ont été tournés un peu partout dans le Haut-Doubs, toute l’action est localisée à Mouthe. « On est très heureux que l’équipe soit revenue chez nous, dix ans après Poupoupidou », relève le maire Daniel Perrin. « C’est extrêmement positif, c’est une nouvelle occasion de faire connaître Mouthe, déjà bien connu en France mais pour une seule raison… »