Le covoiturage dans l'Arc jurassien

À l’heure de la restauration rapide un autre concept plus traditionnel quoiqu’assez récent arrive sur Morteau avec l a bistronomie qui propose toute la journée la possibilité de se restaurer dans un cadre en adéquation avec la restauration de bons petits plats régionaux mais aussi avec des nouveautés dans son assiette. C’est le cas avec l’ouverture du Bistrot des Horlogers qui, au cœur du  Pays Horloger, où un nouvel établissement gastronomique vient d’ouvrir ses portes en plein centre-ville en face de la mairie en lieu et place de l’Annexe ancien bar restaurant au 34 Grand-rue qui avait auparavant abrité le Jacques Alexandre et bien avant encore le café du Commerce.

Fort d’une expérience de deux décennies dans le métier (dernièrement à Pontarlier), Emmanuel Storz originaire du plateau de Maîche, un des berceaux de l’industrie horlogère en France, attendait depuis un long moment que la place se libère pour créer son propre concept de la restauration en associant bistrot et gastronomie dans un cadre prestigieux, avec un sous-sol entièrement revisité avec en plus une salle de séminaire, un bar et surtout un caveau avec de bonnes bouteilles à découvrir et à déguster avec modération, bien entendu…

Le brunch du dimanche

Après un peu plus d’une semaine d’ouverture, l’heure pour le patron de dresser un premier bilan et de constater qu’il est toujours à la recherche de personnel pour que son établissement tourne à plein rendement, 7 jours sur 7, alors que maintenant, faute de personnel qualifié, il est obligé de fermer le dimanche et le lundi. Ce, alors que son souhait le plus profond serait de proposer un brunch le dimanche. Pour l’instant « Le client qui apprécie le vin servi à sa table peut maintenant s’il le désire en acquérir une bouteille de la vinothèque et suivre en plus les conseils d’un caviste éclairé ». Chaque mois, il y aura une nouvelle carte à découvrir. De plus une galerie de portraits d’anciens patrons fondateurs d’entreprises horlogères dans le Pays Horloger rappelle le passé flamboyant de l’industrie horlogère sur cette partie du haut Doubs. On reconnaît entre autres les deux Émile, Cattin et Péquignet

Emmanuel Storz « je guettais depuis un moment cet emplacement pour ouvrir le Bistrot des horlogers ».  Photo ER