Le covoiturage dans l'Arc jurassien

Découvrez notre carte interractive

Par ici
Le lycée Edgar Faure soigne son « excellence » depuis trois décennies
Le lycée Edgar Faure soigne son « excellence » depuis trois décennies
4 décembre 2021

Le lycée Edgar Faure soigne son « excellence » depuis trois décennies

Études

Fort de ses 1 317 élèves, toutes filières confondues, le lycée polyvalent Edgar-Faure est un trentenaire qui se veut toujours en pointe en termes d’éducation et d’apprentissage des métiers. De l’horlogerie à l’usinage en passant par la joaillerie ou des sections plus générales, le lycée nous ouvre ses portes.

Les projecteurs qui éclairent régulièrement les formations horlogères du lycée polyvalent Edgar-Faure de  Morteau peuvent reléguer au second plan toutes les autres. Or, l’établissement mortuacien a bien des cartes à jouer dans des domaines variés. Inauguré en 1988, le lycée qui compte aujourd’hui 1 317 élèves, s’est fait un nom prestigieux dans l’univers éducatif. « Nous tenons à développer l’excellence pour tous les élèves », glisse la proviseure Florence Burger. Comme partout me direz-vous. Mais  Morteau a construit une véritable machine à former.

Dans l’usinage, les microtechniques, la joaillerie, l’horlogerie ou dans les sections générales.  Morteau peut également se vanter d’avoir sur son site un campus des métiers microtechniques et une plateforme technologique aux dimensions plus qu’éducatives. Depuis quelques années, la palette accueille aussi des partenariats de haut vol puisque le lycée est un des quatre de l’académie à travailler étroitement avec Sciences Po Paris en proposant des ateliers préparant au concours. Il reçoit également un élève polytechnicien qui accompagne les lycéens. Histoire de désacraliser l’accès à ces grandes écoles.

Des futurs professionnels bien formés

Les bacheliers aussi récoltent des résultats qui donnent le sourire aux enseignants. « Quasiment 100 % », confie la proviseure. La polyvalence est partout et, dans les couloirs ou à l’internat, se mélangent des jeunes de tous les âges, de toutes les voies et même de toutes les régions puisque l’attractivité de secteurs comme l’horlogerie séduit des étudiants de tout le pays . Et au-delà. « Nous voulons ouvrir les filières pros à l’international », glisse Florence Burger. Il y a quelques semaines, son directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques (DDFPT), David Grandvuillemin, est allé en Allemagne parler horlogerie. « Ils ont un grand passé horloger mais qui s’est perdu », note-t-il. De l’importance de relancer la machine et, pour cela, quoi de mieux que les futurs pros d’Edgar-Faure ?

Un important parc de machines industrielles

La professionnalisation est le maître mot des formations. Il suffit de passer une tête dans les ateliers pour s’en apercevoir. Les futurs usineurs ou décolleteurs ont ainsi à disposition un parc de machines hors du commun qui peut même être mis à disposition d’entreprises du coin. « Nous essayons de coller à la réalité industrielle et de rester modernes », explique David Grandvuillemin.

Plus loin, les futurs joailliers travaillent eux sur des pierres précieuses synthétiques (histoire bien légitime de moyens). « Nous essayons d’être le plus performants possible. Pour la majorité des élèves, ça leur plaît », analyse Emmanuel Jeannot, enseignant. Une ode à l’apprentissage et aux métiers spécifiques présentés à  Morteau. Une preuve aussi que ces enseignements marchent aussi une fois sortis de l’école puisque le taux d’insertion est de 100 % dans la plupart des filières.