Le covoiturage dans l'Arc jurassien

Certaines sont célèbres, d’autres sont peu connues du grand public, voire anonymes. Leur point commun ? Ce sont des entreprises dont l’histoire s’écrit sur notre territoire depuis plus d’un siècle. L’aventure des ateliers du feu et de l’ébénisterie Vuillemin avait été lancée par Amédée Vuillemin l’arrière grand-père des deux gérants actuel. Au Pré Rondot, à Grand’Combe-Châteleu , deux institutions ancrées dans le paysage continuent leurs activités respectives depuis 140 ans. Fortes d’un savoir-faire transmis de génération en génération, riches d’une expérience sans pareil : les entreprises Vuillemin sont à l’image d’un cuir qui se patine avec le temps. Elles acquièrent, tout au long de leur vie, un charme qui reflète leur histoire. « Les Vuillemin » mettent en lumière un modèle reposant sur des fondations solides, sur un ancrage territorial et une saga familiale. D’un côté le forgeron devenu ferronnier d’art, où le fer et toujours battu sur l’enclume ; en face la tournerie devenue ébénisterie ou les anciennes machines à et autres outils de l’époque sont toujours utilisés.

Un nom, deux activités

Un même nom pour deux activités différentes, mais complémentaires. Les deux petits-cousins ont su s’adapter à la demande actuelle, le bois et le métal ont toujours la cote et perdurent dans le temps. Ce week-end, les 2 petits-cousins avaient décidé conjointement de marquer le coup autour d’un pot d’accueil en ouvrant leurs ateliers et showroom au public. Un double rendez-vous marqué d’anecdotes, potins de quartiers, et visites d’anciens salariés. Un bel avenir à ces deux entreprises familiales qui, en toute modestie, résistent aux aléas de l’économie actuelle.

Du bois et du métal : trouver le ton juste

Proposer une alternative dans la manière de fabriquer et de consommer les produits d’ameublement. Mais surtout l’envie de créer quelque chose ensemble. Un état d’esprit avec des valeurs que les deux petits-cousins continuent d’entretenir.