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Liaison ferroviaire – Neuchâtel-Frasne: il faut assurer le financement de la ligne
La pérennité de la ligne ferroviaire en direction de Paris est en jeu. La Fédération du Transjuralpin (FTJA) veut faire reconnaître la liaison comme ligne d’importance internationale.
La pérennité de la ligne ferroviaire Neuchâtel-Travers-Pontarlier-Frasne (F) en direction de Paris est en jeu. Son financement doit être assuré à court terme. La Fédération du Transjuralpin (FTJA) veut aussi œuvrer pour faire reconnaître la liaison comme ligne d’importance internationale.
Le financement de la ligne est pris en charge par l’Office fédéral des transports (0,6 million de francs), le canton de Neuchâtel (1 million) et la Région Bourgogne Franche-Comté (400 000 francs). «Pour 2024/25, il s’agit de garantir le financement des trois paires de courses quotidiennes actuelles à l’horaire», a indiqué ce lundi 28 août la FTJA, qui s’est réunie la semaine dernière à Pontarlier (F).
Les comptages des CFF montrent la croissance des relations Neuchâtel– Pontarlier ainsi que Pontarlier– Frasne, ce qui confirme que la ligne répond à des besoins internationaux mais aussi régionaux. La FTJA attend des entreprises de transport davantage de statistiques sur les voyageurs, en intégrant la problématique des quotas internationaux qui limitent le nombre de places au départ de Frasne.
Les usagers en provenance de Neuchâtel, Travers, Pontarlier ou Frasne sont en effet parfois contraints de commander des billets Lausanne-Paris ou Vallorbe-Paris, quand le quota depuis Frasne (dont dépendent ces gares de départ pour un voyage en relation avec les TGV Lyria) est épuisé. «Il est cependant essentiel de les considérer dans les statistiques pour mesurer plus précisément la fréquentation et le potentiel de la ligne», a ajouté la FTJA.
60 000 passagers
Selon les CFF, 60 000 passagers empruntent annuellement la ligne Neuchâtel-Travers-Pontarlier-Frasne (avec une progression attendue en 2023).
Un renouvellement important de l’infrastructure SNCF entre Les Verrières-Frontière et Pontarlier est aussi nécessaire. Les travaux se montent à plus 15 millions d’euros, pour assurer une durée de vie de la ligne de 40 ans. «Pour le financement des travaux, la Région Bourgogne-Franche-Comté, l’Etat français et la Confédération suisse devront s’accorder», peut-on lire dans le communiqué. Si ces travaux ne sont pas réalisés, il en résultera un allongement du temps de parcours de 4 minutes, pouvant avoir un impact sur les correspondances avec le TGV à Frasne.
La Région Bourgogne-Franche Comté, les cantons de Vaud et de Neuchâtel, et les entreprises de transport doivent se coordonner pour évaluer le potentiel de développement de la ligne sur le moyen et long terme. «Le soutien d’autres partenaires institutionnels et économiques de la région, comme les maires ou les acteurs économiques et touristiques, s’avèrera important», a ajouté la FTJA.
Source: Arcinfo