Le covoiturage dans l'Arc jurassien
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Par iciMorteau au cœur du spectacle
Le Tour de France femmes arrivera à Amnéville pour la première fois en 2024, avant de retourner dans les Vosges, entre Remiremont et
Morteau. « Des étapes hyper importantes », aux yeux de Marion Rousse, la directrice de l’épreuve.
Relancé voici deux ans avec Marion Rousse à la direction, le Tour de France femmes avait déjà fait la part belle à la Lorraine et à la Franche-Comté dans sa version new-look, avec une étape entre Bar-le-Duc et Saint-Dié-des-Vosges et une arrivée finale à la Super Planche-des-Belles-Filles. L’édition 2024, dont le parcours a été dévoilé ce mercredi à Paris, revisitera encore ces régions, avec une arrivée inédite en Moselle, à Amnéville , une journée entre Remiremont et Morteau et un départ de Champagnole (Jura) pour prendre la direction des Alpes, où sera jugé le final.
Sept ans après le peloton masculin, qui avait fréquenté les routes mosellanes de Contz-les-Bains à Novéant-sur-Moselle, à l’occasion d’une étape entre Mondorf-les-Bains et Vittel, la Grande Boucle féminine fera étape dans le 57. Le Maillot Jaune arrivera à Amnéville, le jeudi 15 août, en provenance de Bastogne (Belgique). Le retour dans l’Hexagone aura lieu en Meurthe-et-Moselle, à Ville-Houdlémont, passera notamment par Baslieux, Mercy-le-Haut, et Briey, avant d’entrer en Moselle via la côte de Montois-la-Montagne (1,7 km à 6 %) et plonger vers Rombas puis Amnéville.
« Le parcours, avec sa succession de bosses (plus de 2000 mètres de dénivelé positif) et de changements de direction, devrait offrir une étape dynamique. Les puncheuses auront l’avantage, d’autant que l’arrivée, devant les thermes d’Amnéville, sera jugée en haut d’un dernier kilomètre sélectif (pente à 6 % d’abord puis entre 3 et 4 % pour atteindre la ligne) », explique Marion Rousse.
Le lendemain, la pente s’élèvera lors de la 6e étape entre Remiremont et Morteau. « Le peloton traversera le fief – Melisey – puis la ville natale – Lure – de Thibaut Pinot », indique la patronne du Tour de France femmes. Après le magnifique cirque de Consolation, première difficulté du massif du Jura, le parcours offrira ensuite deux rampes de lancement (5,5 km à 5,6 % puis 1,8 km à 6,9 % de moyenne) vers l’arrivée. »
« On a essayé vraiment, sur ce genre d’étape, de mettre les difficultés dans les derniers kilomètres »
« Je suis contente de ce parcours, il est assez complet. Les premières étapes seront piégeuses et plus on continue, plus ce sera dur physiquement », constate Juliette Labous, 5e du Tour cet été, aux premières loges lors de la cérémonie de présentation au Palais des Congrès. « Il y a des étapes près de chez moi, ça donne envie ! J’ai vraiment eu des frissons en découvrant le tracé », assure la Bisontine du Team DSM-Firmenich. « Morteau, c’est mon club, j’aurai à cœur de bien faire. »
Comme chez les hommes, les massifs intermédiaires ont tout pour affoler la course . « Ce sont des étapes hyper importantes. C’est intéressant de pouvoir faire de la moyenne montagne, parce que tu as un scénario qui n’est pas écrit du tout à l’avance », ajoute Marion Rousse, curieuse aussi de voir la première étape française de la Grande Boucle 2024, dont le Grand Départ aura lieu à Rotterdam (Pays-Bas), avec cette arrivée à Amnéville. « On a essayé vraiment, sur ce genre d’étape, de mettre les difficultés dans les derniers kilomètres pour, justement, avoir une course de mouvement », confie-t-elle. Le spectacle s’annonce prometteur.
par À Paris, Maxime Rodhain