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Par iciMorteau Un lycée Edgar-Faure flambant neuf d'ici la fin 2025
Victime de son succès, le lycée Edgar-Faure de Morteau est en travaux depuis 2018 pour s'agrandir. Les nouveaux espaces créés en 1998 ne suffisent plus pour recevoir les 1 317 élèves actuels. Alors la Région a investi près de 22 millions d'euros.
Un chèque d'au moins 22,9 millions d'euros, voilà de quoi illustrer la grandeur du projet d'extension et de modernisation du lycée polyvalent Edgar-Faure de Morteau. La Région Bourgogne-Franche-Comté, dans une volonté « d'obtenir des locaux modernes et adaptés aux fonctions du site pour les ateliers dédiés aux enseignements techniques (horlogerie, bijouterie, microtechnique, usinage, décolletage…) et les salles réservées aux enseignements technologiques », a mis la main à la poche. Le tout devrait être fini pour « la fin 2025 », confie la proviseure Florence Burger. Pour répondre à une croissance des effectifs passés de 800 élèves en 1998 à 1 317 à la dernière rentrée.
« Les étudiants seront dans les meilleures conditions »
L'équipe enseignante a hâte de pouvoir profiter de ses nouvelles installations, notamment une vaste partie pour les apprentis usineurs ou décolleteurs mais aussi des ateliers encore plus fonctionnels pour l'horlogerie et la joaillerie. Sans oublier les filières générales qui représentent plus de la moitié des effectifs. « Les étudiants et les professeurs seront dans les meilleures conditions », salue Florence Burger. Un argument qui permet de bien vivre avec les actuels préfabriqués qui ont poussé dans tous les coins.
Un succès rapide pour la montre des 30 ans du lycée Edgar-Faure de Morteau
Elle n'existe qu'en trente exemplaires (deux livraisons de quinze), ce qui en fait une pièce de collection aussi rare que prestigieuse. A l'occasion des 30 ans du lycée Edgar-Faure de Morteau , une montre dessinée et fabriquée par les élèves a vu le jour. Vendue 800 €, c'est-à-dire à prix coûtant car l'établissement ne prend aucune marge. « Tout est parti du projet des élèves du diplôme des métiers d'art (DMA) en 2017. Chacun a proposé et nous avons vu la faisabilité pour en choisir un », explique Jean-Marie Desgrange, enseignant. Les pièces qui pouvaient être fabriquées au lycée l'ont été et le reste (une minorité) a été acheté à des fabricants. « Il a fallu du temps car nous ne sommes pas une manufacture mais tout peut être produit de A à Z, nous en sommes fiers », salue la proviseure Florence Burger. Avec un joli succès au rendez-vous puisque les trente montres ont été précommandées rapidement. Un bon départ pour les élèves et notamment Romain Bassene dont le projet a vu le jour.